Aujourd’hui j’ai eu l’occasion de voir une scène que je n’ai pas aimé… pas aimé du tout.

un chien, manifestement effrayé par un vélo, s’est jeté dessus en aboyant.
action aussitôt reprise par un coup sec dans le collier… collier illégal en suisse de surcroît.
le chien s’est immédiatement calmé.

comprenez: il a cessé d’aboyer.

Vous me direz : et bien, ça fonctionne. Où est le problème?

et bien moi je vois plusieurs problèmes…

1- la punition… la punition est un problème. le chien se tait par peur.
on ajoute une peur sur une autre peur.
en langage plus simple : ai peur mais ferme la.

2- la violence… outre la violence psychologique cité au point 1, s’ajoute la violence physique. douleur et risques sérieux pour les cervicales, la trachée etc…

3- les risques cachés…
et oui, les risque cachés…
ça fonctionne en apparence mais selon le caractère du chien il pourra se passer 3 choses :
– le chien est stable et assez bien dans sa peau : il supportera et passera a autre chose en semblant bien. Cela s’appelle la résilience… c’est le meilleur cas de figure.
– le chien est sensible et plutôt peu sur de lui : il entrera en détresse acquise. il finira par perdre sa joie de vivre, subira et tout le monde pensera que tout va bien. il ferme sa gueule après tout, tant pis s’il est malheureux. De toute manière on le voit pas.
– le chien est de temperament bagarreur, sur de lui… il acceptera un moment… et explosera. Il finira par mordre (et il aura raison)

parce que oui… ça fonctionne. ça fonctionne un temps en tout cas. En apparence tout au moins… on ne sait pas tout ce qui se fait en arrière-plan.

On traite le symptôme (aboiements et réactivité)
Mais que fait-on de la cause (peur) ?

Ne s’occuper que du symptôme est d’une stupidité totale.
c’est donner une apparence. c’est jouer sur une apparence.

S’occuper de la cause est plus complexe.
cela demande une analyse, demande du temps, de la confiance, de la communication.
S’occuper de la cause c’est aussi accepter le symptôme.
S’occuper de la cause c’est refuser de se contenter d’apparence. C’est un poil plus complexe qu’une simple image…

Et moi… je préfère m’intéresser aux causes. Les symptômes ne sont que secondaires.

Et vous?
qu’en pensez-vous?

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